Il faudra repartir

Il faudra repartir, même si les étapes sont belles…


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Japon, Okayama : Naoshima

Okayama, 10 – 13 août 2014.

D’Okayama [岡山市], pour rejoindre l’île de Naoshima [直島], il faut tout d’abord se rendre au port d’Uno en train, puis embarquer sur un ferry pour rejoindre Miyanowa, le terminal. Comme passagers, des touristes bien sûr, c’est une destination prisée, mais aussi beaucoup de jeunes japonais équipés pour la plage… Nous le verrons plus tard, il y a sur l’île quelques spots qui attirent du monde!

Une fois arrivés, nous voulons louer des vélos, mais tout le stock est soit déjà parti, soit réservé – tant pis, nous ferons le trajet en marchant. Il nous faut ainsi une petite demi-heure sur une route agréable, boisée, pour traverser l’île et rejoindre Honmura. Là, nous attaquons le Art House Project, six résidences d’artistes installés dans des maisons traditionnelles, réparties un peu partout dans la ville. Heureusement les distances sont courtes! Sur les cinq que nous avons pu visiter, l’une (Gokaisho, s’il faut un nom) illustre parfaitement la frontière ténue qui sépare parfois l’art contemporain du foutage de gueule, les quatre autres sont plutôt intéressantes (comme le Go’o Shrine, avec sa plongée dans un couloir au noir plus que profond), la sixième, Minamidera – celle, attendue, de Tadao Ando [安藤 忠雄], est prise d’assaut et l’attente est trop longue pour nous… Ceci dit, aller de l’une à l’autre, revenir, c’est un bon moyen de découvrir les jolies ruelles de la ville!

Après un déjeuner frugal – un sandwich et une bonne glace au « kurogoma », le sésame noir, nous reprenons la route vers la troisième partie de l’île : le Benesse Art Site. En chemin, belle vue sur la mer intérieure. Et à l’arrivée sur le site, c’est la « pumpkin » de Yayoi Kusama [(草間 彌生] qui nous attend, ses pois brillant au soleil. Comme à Miyajima, il faut faire la queue pour la photo sur la jetée, mais qu’importe! A quelques pas de là, c’est la fraîcheur du Benesse House Museum qui nous attire : le splendide bâtiment de béton, conçu par Tadao Ando, encore lui, est tout simple, et tout simplement splendide. Incontournable, il en occulte presque son contenu, les œuvres d’art qu’il abrite – et pourtant, que de belles pièces!

Le chemin du retour, longeant les étendues de sable et les falaises jusqu’au port, est tout aussi agréable : le soleil se fait plus doux, la vue sur la mer intérieure est magnifique. Les plages, la chaleur et la mer donnent envie de se baigner… Envie qui passe rapidement quand on voit le nombre de cargos qui passent, et surtout le flot de méduses échouées, ou flottant entre deux eaux! Ensuite, ce sera le ferry à Miyanowa, le train pour Okayama… Naoshima mériterait qu’on y passe plus de temps, bien sûr, pour  voir les autres musées et flâner ici ou là. Une autre fois, peut-être.


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Cimetière de bateaux : Quelmer

Le cimetière de bateaux de Quelmer – la Passagère se trouve sur la Rance, dans l’anse de Saint-Elier, en face de la petite île Chevret et à quelques encablures de Saint-Malo. Quelques vieilles coques plus ou moins bien conservées, certaines tellement décomposées qu’il n’en reste qu’un léger squelette, sont alignées sur la berge. D’autres, plus chanceuses, sont en rénovation dans le chantier naval tout proche…


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Japon, Miyajima : le Daisho-In avant de partir

Avec le mauvais temps de la veille, nous n’avions fait que traverser en vitesse le temple Daisho-In [大聖院], en arrivant au pied du mont Misen [弥山]. Ce matin, il pleut toujours sur Miyajima, mais je veux tout de même faire cette visite avant de quitter l’île. Ce temple bouddhiste, fondé en 806 par Kobo-Daishi [弘法大師] – figure emblématique de l’histoire japonaise – est à voir absolument. La pluie, les nuages bas ajoutent un peu de mystère au lieu, les statues et les plantes suintent d’une humidité palpable, les cimes des montagnes environnantes se perdent dans un dégradé de gris…

Viendra ensuite le moment de prendre le ferry pour quitter Miyajima, et rejoindre Hiroshima.


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Japon, Miyajima : sur le Mont Misen

Tout avait pourtant bien commencé pour ce séjour à Miyajima [宮島], avec une arrivée sous le soleil. Malheureusement, le deuxième jour, le temps s’est gâté! Nous avions prévu ce jour-là de faire une longue promenade sur le Mont Misen [弥山], le point culminant – 535 mètres – de l’île. Au début, pas de problème : marche d’approche et montée en téléphérique sous un ciel couvert, mais rien de bien menaçant. La pluie a commencé à tomber – fine, tout d’abord, puis de plus en plus drue au fil des heures – au moment où nous sommes sortis du téléphérique… Autant dire que la marche jusqu’au Daisho-In, au pied du Mont Misen, n’a pas été des plus agréables!

Mais pas de regrets, la ballade, la forêt, la vue sur la mer intérieure, les rochers qui émergent de la brume, les temples et sanctuaires qui apparaissent aux détours du chemin comme autant de refuges, les regards curieux des daims, les rivières qui se jettent en cascades valent bien plus que quelques gouttes et des vêtements trempés!


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Japon, Miyajima : le rouge d’Itsukushima

Miyajima, 7 – 9 août 2014.

En arrivant en ferry sur l’île de Miyajima [宮島] depuis Miyajimaguchi [宮島口], c’est bien sûr le sanctuaire d’un rouge vermillon, Itsukuhima-Jinja [厳島神社], qui semble reposer sur les flots, et ce célèbre torii « flottant », tant de fois imaginé, que l’on veut voir, que l’on voit en premier. Se promener dans le sanctuaire, sur le bord de mer alentour, et dans les ruelles de Miyajima-Cho [宮島町], est plus qu’agréable – malgré les daims, aussi peu farouches que ceux de Nara, toujours prêts à fouiller dans les poches ou à arracher des mains avec leur museau tout ce qui peut se manger (et parfois même le reste…).

A la fin de la première journée, le coucher de soleil sur la mer intérieure, avec le torii en toile de fond, restera l’un des plus beaux souvenirs de ce voyage au Japon. A la nuit tombée, alors que l’île se retrouve désertée par la plupart des touristes, nous dînons -très bien- dans le seul izakaya [居酒屋] ouvert tard le soir, Mame-Tanuki [まめたぬき]. Le retour au ryokan se fait de nuit, en longeant encore une fois la mer : le spectacle est différent, le sanctuaire et la torii sont magnifiquement éclairés.

Le lendemain ne sera malheureusement pas aussi beau, la pluie venant s’occuper de nous tremper des pieds à la tête pendant la randonnée sur le Mont Misen…


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Cimetière de bateaux : Bono

Sur la ria du Bono, à quelques pas du pont suspendu qui rejoint le village et son petit port, se trouvent quelques vieilles coques de bateaux de pèche, enlisées dans une large vasière. Les bois ont encore quelques belles couleurs, le rouge et le vert rehaussent les différentes carcasses et se reflètent dans l’eau calme de la rivière…


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Cimetière de bateaux : Kerhervy

Au détour d’un coude sur la rivière du Blavet, à quelques kilomètres au sud d’Hennebont, se trouve une large vasière, l’anse de Kerhervy. De nombreux navires, thoniers, chalutiers, navettes, sont posés là, dans des états de conservation et d’envasement très variables, et donnent à voir un spectacle impressionnant…