Tokyo, 17 – 24 août 2014.
Kamakura [鎌倉市]… Cette petite ville balnéaire, entourée de collines boisées, ancienne capitale du Japon entre le 12ème et le 14ème siècle, n’est qu’à une heure de train, ce qui en fait une destination prisée par les tokyoïtes. Mais si le besoin de calme se fait sentir, nombre de sentiers serpentent à travers la forêt et permettent de rejoindre les différents temples et sanctuaires par des chemins détournés… Je voulais revoir encore une fois le Daibutsu [大仏], le grand bouddha du Kotoku-in [高徳院] : une statue de bronze, monumentale, qui dégage un immense sentiment de force et de sérénité.
Par cette chaude journée d’août, la ville est comme écrasée, ralentie, à l’image de ces quelques chats, et les rues à l’écart du centre sont bien souvent désertes. Le contraste est d’autant plus fort de retour à Tokyo : en débarquant à Harajuku [原宿], c’est Takeshita Dori [竹下通り] qui nous attend… C’est ici, peut-être, plus que n’importe où à Tokyo, que la foule est la plus compacte! Ces quelques centaines de mètres sont le royaume du shopping : les boutiques s’y enchaînent, parfois un magasin de crêpes – (oui, ces fameuses crêpes qui ne peuvent que faire frémir n’importe quel Breton) – vient s’intercaler… Mais qu’importe, l’ambiance est sympathique, et rejoindre Omotesando [表参道], puis le célèbre carrefour Hachiko de Shibuya [渋谷区] en descendant Harajuku Cat Street [原宿キャットストリート] (sans oublier de manger quelques takoyaki [たこ焼], pour chasser le souvenir des crêpes…) est toujours un plaisir!